La liberté de... panser
Isabelle Métral
10/12/20191 min read
Qui dit panser, dit blessure... Que ces blessures soient physiques, mentales ou émotionnelles, nous en avons tous. Plus ou moins graves, plus ou moins profondes. Avec le choix et/ou la capacité de nettoyer, panser ses blessures ou bien de les négliger, de les nier et ainsi de les laisser s'infecter avec les risques que cela comporte.
Mais lorsque nous ignorons ces blessures (consciemment ou non), notre corps, ce formidable ami vient toujours nous en parler. Et tout comme un ami, nous pouvons écouter ses paroles, ses conseils ou bien lui refermer la porte au nez...
Je vous propose en ce dimanche soir, de ne pas claquer la porte et d'observer simplement et surtout sans jugement les tensions actuelles de votre corps (s'il n'y en a pas, c'est encore mieux, vous pouvez arrêter la lecture ici et retourner à vos activités !)
Avez-vous un torticolis qui pourrait indiquer que vous êtes fatigué de toujours tenir le cou(p) ? Une situation ou une personne vous gonfle t-elle au point que votre abdomen est souvent tendu comme un ballon ? Ou encore, en avez-vous plein le dos, oui mais de quoi plus précisément ?
Cela ne nie pas bien sûr les problèmes de santé mais c'est un regard intéressant à porter sur soi-même, qui permet d'être attentif et de comprendre que parfois une situation peut engendrer une tension, une blessure qui dure et qui fait mal.
Si le sujet vous intéresse, vous pourriez apprécier de lire cet ouvrage qui apporte un éclairage sur certains de nos blocages : Les Cinq Blessures qui empêchent d'être soi-même de Lise Bourbeau.
Mais toujours, faites preuve de bienveillance et de douceur envers vous-même et... pensez à vous panser, souvent et tendrement.